Encore une chronique, j’avais oublié de la partager avec vous ! Malgré que l’on soit la Saint-Valentin, je voulais vous en parler très vite donc… c’est parti ! Il s’agit du fameux livre dont vous pouvez voir l’adaptation ciné actuellement : The Hate U Give – La haine qu’on donne, de Angie Thomas. Un livre vraiment percutant, à ne pas manquer !
Quatrième de couverture :
Starr a seize ans, elle est noire et vit dans un quartier difficile, rythmé par les guerres entre gangs, la drogue et les descentes de police. Tous les jours, elle rejoint son lycée blanc situé dans une banlieue chic ; tous les jours, elle fait le grand écart entre ses deux vies, ses deux mondes. Mais tout vole en éclats le soir où son ami d’enfance Khalil est tué. Sous ses yeux, de trois balles dans le dos. Par un policier trop nerveux. Starr est la seule témoin. Et tandis que son quartier s’embrase, tandis que la police cherche à enterrer l’affaire, tandis que les gangs font pression sur elle pour qu’elle se taise, Starr va apprendre à surmonter son deuil et sa colère ; et à redresser la tête.
Mon avis :
La haine qu’on donne ou The Hate U Give, une expression anglaise bien connue et souvent résumée en THUG, une personne violente. Une expression qui colle bien à ce roman, qui décrit le quotidien vraiment pas facile des jeunes noirs aux Etats-Unis, entre guerre des gangs et police qui a tendance à confondre « noir » avec « criminel » et à appuyer bien trop vite sur la gâchette. Ce roman, cette fiction, n’en est pas vraiment une pour ceux qui vivent cette pression en permanence – dans la vraie vie. Inutile de dire que j’ai voulu découvrir ce roman justement parce que je voulais en savoir plus sur cette vraie vie… mais dans un cadre non-documentaire vu que ce n’est pas trop ma tasse de thé…
J’ai bien fait de me lancer, malgré mes quelques appréhensions de ressentir trop d’angoisse / de stress lors de ma lecture (j’en ai suffisamment en ce moment, dans ma vraie vie – la fin de la thèse, toussa… ! ), car j’ai réussi à vite entrer dans l’histoire, à vivre me prendre pour cette jeune ado dont la vie va être bouleversée bien trop vite.
J’ai tout de suite aimé le ton du livre, très réaliste, qui passe à travers les dialogues aux expressions imagées que j’entends souvent dans la bouche des jeunes. C’est parfois dur de se retrouver entre les surnoms donnés aux uns et aux autres, mais c’est ce qui fait la beauté de ce roman-pas-si-fictif que cela : c’est réaliste.
L’histoire est telle que je me l’imaginais : forte du message qu’elle fait passer, mettant en avant la réalité de la vie en banlieue américaine. Je n’ai pas été stressée par ma lecture, même si je l’ai vécue par moment avec les tripes… J’ai aimé que ce ne soit pas stéréotype méchant VS gentil, et que l’on ne nous pousse pas plus que cela à prendre un parti en particulier. J’ai quand même été surprise que l’on me confirme par celle-ci que, oui, là-bas, dès le plus jeune âge, les jeunes Noirs sont éduqués sur la réaction à suivre à la lettre quand ils sont au contact de la police. Ne pas faire de gestes brusques, ne pas répondre, ne surtout pas tourner le dos ou courir…
Au final, je vous recommande cette lecture qui distrait mais éduque en même temps. Je dirai presque que ce livre est à lire absolument !
La note de l’addicte :
Et vous, vous pensez lire ce livre ou voir ce film ? Je compte bien voir l’adaptation, mais d’ici quelques mois, perso (faute de temps).