C’est Archipoche qui édite le livre dont nous allons parler aujourd’hui : “La loi du silence” de William Diehl. Et qui dit “poche” dit petit prix : 8,65 euros. Mais ce n’est pas une raison pour apprécier un roman, comme vous le verrez dans cet avis !
Quatrième de couverture :
Los Angeles, 1941. L’inspecteur Bannon est appelé pour constater le décès de Verna Wilenski, une jeune veuve retrouvée morte dans sa baignoire, électrocutée.
Bannon découvre que 100 000 dollars dorment sur le compte en banque de la défunte et que ce même compte est alimenté depuis vingt ans par des fonds en provenance de la ville voisine de San Pietro, autrefois nommée Eureka… Quelqu’un achetait-il le silence de Verna ? Que savait-elle à propos du règlement de comptes qui, en 1921, vit trépasser le shérif d’Eureka ? Personne ne veut parler, et surtout pas Thomas Culhane, héros de la Grande Guerre et actuel shérif de San Pietro, qui cherche à se faire élire gouverneur de Californie.
Mon avis :
J’avais envie de polar noir, je suis tombée au bon endroit avec “La loi du silence” de William Diehl, édité précédemment sous le nom de “Eureka”. C’est un poche très épais que voilà, mais heureusement peu lourd. Malgré sa police de caractère très petite, j’avoue avoir tourné les pages très vite durant ma lecture car l’écriture de l’auteur est vraiment très prenante. Tout me prédestinait à aimer ce roman…
mais j’avoue avoir été très surprise, en mal, non pas par son contenu, mais par la forme que prend celui-ci : les flash-backs sont très nombreux… Trop nombreux pour moi qui pourtant apprécie ça. On commence l’histoire en 1945, de mémoire, et le shérif revient de la guerre blessé. Son ancien partenaire lui donne un énorme dossier contenant tous les indices de l’affaire sur laquelle ils ont planché en 1941 et, non, ce n’est pas en 1941 que l’on atterrit par la suite, près de 10 pages après le début du roman, mais au début du siècle ! Si les flash-backs ont le mérite d’être bien classés et pas forcément très long (quelques pages en moyenne), j’avoue ne pas avoir aimé du tout cette entrée en matière qui m’a soûlée : comment s’attacher au sherif et comprendre l’intérêt de cette enquête, et donc de lire ce roman, si on nous fait voyager dès le début du roman dans le passé, sans attaches ? Je me suis vraiment sentie trimballée d’un moment à un autre, je n’avais aucun intérêt dans l’histoire vu que je ne connaissais pas encore ses tenants et aboutissants de 1941 !
Franchement, j’ai lu ce livre sans envie à cause de cet arrière-goût amer de flash-backs, malgré le fait que l’histoire est intéressante, rythmée, sombre,… et bien écrite. Les personnages sont sympas (même si je n’ai pas forcément créé de liens forts avec eux) et j’avoue me demander si William Diehl n’a pas fait de leurs histoires une saga (je n’ai pas encore fait cette recherche à l’heure où je vous écris). Dans tous les cas, je dois l’avouer, je ne pense pas que je retenterai ma chance avec cet auteur car ses choix de mise en place de l’histoire ne semblent pas me convenir…
La note de l’addicte :
Et vous, vous aimez les flash-backs ? A quel degré ?
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Merci pour ton avis. Je n’aime pas lorsqu’il y a trop de flash back car on finit par perdre le fil de l’intrigue, même s’ils ont leur utilité et permettent de mieux connaître les personnages ou d’en savoir plus sur leur histoire. J’aime par contre lorsqu’un lien se crée avec les personnages principaux, que j’ai l’impression de les connaître, ou encore lorsque j’arrive à m’identifier.
En fin de compte, je ne suis pas trop attirée par ce livre, que je ne connaissais d’ailleurs pas.
Bonjour,
Jolie decouverte..
Flashback, dans un film j arrive a comprendre, mais en lisant un livre , j arrive parfois a perdre le fil.Surtout parce que je ne le lis pas en un seul jour .
Bises et bonne journee!