Moi et l’anxiété, partie 1 : Mes événements déclencheurs

canard bain licorne

Cela fait un petit moment que je veux vous parler de mes “soucis actuels”, mais je ne savais pas comment aborder le sujet avec vous. Alors je vais essayer d’y aller doucement, en vous parlant tout d’abord de ce qui vous touche directement : l’irrégularité des publications sur le blog ces derniers mois.

La raison première, c’est que je souffre depuis début juillet de troubles de l’anxiété, ou troubles anxieux. Je savais bien que cette année 2017 serait difficile pour moi, mais je ne me doutais pas que le stress post-opératoire (spoiler alert: je n’ai toujours pas cicatrisé…), le stress de la fin de ma thèse (plus que 6 semaines pour finir mes expériences), le stress de devoir commencer un nouveau chapitre de ma vie très bientôt (il commence par un énorme point d’interrogation), le stress vis-à-vis de mon budget (je vis depuis juin en Angleterre sur mes économies…)… se traduiraient comme cela (plus d’info sur mes symptômes dans un prochain billet).

Je m’imaginais sur les nerfs, mais focalisée sur mes objectifs, car je gère facilement – d’habitude – les situations urgentes et intenses, et je suis une fille optimiste de nature, toujours tournée vers l’avant.

Sauf que je suis aussi une fille qui aime procrastiner, vivre à son rythme. Une fille qui pense qu’il vaut mieux travailler 4h à 100% que 8h ou plus à 50% de ses capacités (la vie n’est pas un sprint mais un marathon). Une fille qui a développé le fameux syndrôme de l’imposteur des thésards (je ne me sens pas légitime dans mon travail, j’ai l’impression d’être le vilain petit canard du lot et que tout le monde va bientôt s’en apercevoir). Une fille qui déteste l’indécision et qui gère vraiment mal la frustration de ne pas voir ses expériences se concrétiser plus vite. Un cocktail qui a eu tendance, récemment, à me donner envie de faire l’autruche. Et oui, pile quand le temps devient une denrée rare dans ma vie… je décide de le prendre, plus ou moins consciemment, et surtout tout en empirant mon sentiment de culpabilité.

Je ne passe donc pas des journées de 10-12h au boulot (enfin, cela arrive, mais rarement), même si ce serait mieux pour moi – pour mes résultats, ma thèse et ma culpabilité. J’ai donc le temps de bloguer… mais être assise devant l’ordinateur, récemment, cela me fait penser au travail et à tout ce que je devrais faire, donc je sors avec des amis, je joue beaucoup à Pokemon Go (j’ai rejoins un très gros réseau de joueurs sur Exeter et je m’y suis fait une place parmi les leaders…),… bref je fais la cigale. Mais une cigale qui se retrouve désoeuvrée de ne pas avoir rayé beaucoup de choses sur sa liste de choses à faire, le soir venu. Une cigale qui sait qu’elle devrait se comporter en fourmi, mais qui n’arrive pas à trouver le juste milieu entre être raisonnable et se faire plaisir sur le court terme.

Ajoutez à cela le piratage du blog début juillet, et mes soucis d’ordinateur juste après, et vous comprendrez peut-être pourquoi j’ai un peu de mal à bloguer, en ce moment. Alors que j’adore ça ! Alors que j’ai tant de choses à vous dire ! Et, justement, la prochaine chose que je vais vous dire, demain, c’est comment l’anxiété – au sens médical du terme – s’est développée chez moi, et ce que j’essaie de faire pour y remédier.

 

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Auteur/autrice : platinegirl

Cyrielle alias platinegirl. 35 ans. Toulousaine à Toronto, j'ai aussi vécu en Angleterre et à Strasbourg. Doccteur en sciences devenue rédactrice professionnelle... et shopping-addicte en rédemption !

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