Cette chronique littéraire de Si c’est pour l’éternité de Tommy Wallach (16,95 euros chez Nathan, en broché) contient aussi une petite réflexion sur les couvertures, en général : vous savez comme je me base souvent à elle pour définir mes lectures ! Bonne découverte !
Quatrième de couverture
Enchanté. Moi, c’est Parker. J’ai 17 ans, je suis moyennement mignon et j’aime sécher les cours pour traîner dans les halls des hôtels chics de San Francisco. J’en profite pour perfectionner mes techniques de pickpocket.
Ah et je n’ai pas prononcé un mot depuis la mort de mon père, il y a 5 ans.
Voilà, vous savez (presque) tout.
Mais laissez-moi vous raconter l’évènement le plus marquant de ma vie : ma rencontre avec Zelda Toth et ce jour où j’ai décidé de tout faire pour lui redonner le goût à la vie.
Mon avis
Vous me connaissez, je base mes choix de lecture quasi uniquement sur leur titre, leur auteur et leur couverture. Et c’est bien ce qu’il s’est passé ici, j’ai choisi de lire ce roman car j’aimais bien son titre (qui me rappelle un Marc Lévy, mais on est d’accord que cela n’a rien à voir ! ) et parce que sa couverture me plaisait, esthétiquement parlant. Je ne l’avais pas regardée dans le détail, je voyais juste un décor un peu rococo avec deux personnes assises sur une banquette, loin l’un de l’autre, mais leurs tasses de café proches l’une de l’autre. L’un des protagonistes est un gars bien moderne, au style qui fait un peu tâche dans ce décor – l’autre, je l’avoue, je n’avais calculé qu’une chose : c’est une femme. Ou une fille, on ne sait pas trop bien, elle a l’air d’une jeune fille, sa couleur de cheveux et son style vestimentaire sont étranges pour une jeune fille… Si je vous parle de tout cela, et en détail, maintenant, c’est parce que je trouve que cette couverture est tout simplement parfaite pour représenter le synopsis de ce roman, la rencontre entre deux personnes qui se ressemblent et qui ne se ressemblent pas… tout à la fois. Et, en bonus, mon flair n’a pas fait défaut, j’ai adoré cette lecture : bravo !
Pour commencer, pour une fois en littérature jeunesse (c’est assez rare pour le souligner), le point de vue interne choisi est celui du héros – un garçon donc ! Vu que l’auteur est lui-même de sexe masculin, j’ai aimé croire (à défaut d’en avoir la preuve concrète), tout au long de ma lecture, que ce qu’il pense, ce jeune Parker, c’est vraiment ce qu’il y a dans la tête des gars de son âge. Alors, certes, Parker est une personne unique, il ne représente pas toute la gente masculine, mais c’est sympa pour une fois de lire un roman écrit du point de vue masculin. D’autant plus que ce roman, inutile de vous le cacher, nous réserve une histoire d’amour…
J’avoue, cependant, je n’ai pas trop cru à cette histoire d’amour. J’ai aimé la rencontre de ces deux personnages, j’ai aimé comment ils se découvrent l’un à l’autre peu à peu, mais je n’ai pas vraiment cru que l’un des deux (je ne dirai pas lequel) s’attache autant à l’autre… Dommage, vous savez comme je suis fan d’histoires d’amour !
Par contre, ce que j’ai ADORE dans ce roman, c’est le côté mystérieux de toute cette histoire. J’ai aimé découvrir peu à peu ce que nous cachent ces deux héros, ce qu’ils ont oublié de nous dire (ou de penser dans le cas de Parker) quand on les a rencontrés. J’étais tellement passionnée par ces mystères que j’en parlais peu à peu avec mes proches, je disais que je n’arrivais pas à poser ce livre car je sentais qu’il y avait anguille sous roche, mais je n’arrivais pas à savoir quoi. Je ne vous en dis pas plus, évidemment, mais sachez que c’est vraiment la force de ce roman.
Inutile de dire, au final, que j’ai adoré ma lecture. Je l’ai réalisée en quelques jours à peine, je profitais de chaque minute disponible pour avancer un petit peu, car je voulais savoir le mot de la fin. Je vous recommande donc volontiers ce livre, vous m’en direz des nouvelles !
Et vous, vous aimez les livres où l’on joue avec vos nerfs qui essayent de découvrir le vrai du faux dès le début ?