Ayant un peu de mal à m’organiser actuellement, je vous propose de décaler ma chronique littéraire du samedi à vendredi, si vous le voulez bien. Cela tombe bien, cela me démangeait de vous parler du Protocole de la crème anglaise 2 de Gail Carriger, deux mois après vous avoir vanté les louanges du tome 1 ! Ce volume 2 se nomme Imprudence et est disponible à la vente chez Le Livre de Poche – à petit prix donc. Bonne lecture !
Quatrième de couverture :
Rue et l’équipage du dirigeable La Coccinelle à la crème sont de retour d’Inde avec des révélations propres à secouer les fondements de la communauté scientifique britannique. La Reine Victoria a de quoi être agacée : les vampires sont à fleur de peau, et quelque chose ne va pas du côté de la meute de loups-garous locale. Pour couronner le tout, la meilleure amie de Rue, Primrose, persiste à se fiancer à un militaire peu recommandable.
Mais Rue a également des problèmes personnels. Son père vampire est en colère, son père loup-garou est fou, et sa tapageuse mère est tout à la fois. Mais, le pire, c’est que Rue commence à comprendre ce qui se passe vraiment… ils ont peur.
Mon avis :
Quel plaisir, encore une fois, de se laisser transporter dans l’univers haut en couleurs et en verbes créé par Gail Carriger ! On retrouve dans ce second tome du Protocole de la crème anglaise tout ce qui nous avait fait craquer dans Le protectorat de l’ombrelle : une atmosphère steampunk bien marquée, des personnages attachants, du fantastique en veux-tu en voilà, des rebondissements fréquents, des répliques qui tuent… et surtout de l’intensité émotionnelle. Cette dernière chose qui nous avait un peu manquée dans le premier tome, mais je l’avais vite excusée car c’est normal dans un premier tome, on est juste censé nous présenter les choses et les personnages, avant de poursuivre le récit (même quand on connait déjà la plupart des personnages)… Personnellement, j’avais adoré ma lecture de Prudence, mais j’avoue que ce second tome, Imprudence, met la barre encore plus haut grâce à la relation qu’entretient Prudence avec sa famille, qui n’est pas au mieux…
Dès les premières pages du récit, on est plongés dans l’action, et dans les réactions de Pru à l’encontre de ses démons (réels et métaphoriques). J’ai beaucoup aimé voir ce personnage évoluer, mûrir, au fil des pages. Elle devient plus réelle, plus humaine, plus attachante quand on creuse un peu. J’ai partagé avec elle ses tourments, j’ai versé quelques larmes de désespoir ça-et-là (je ne vous dirais pas où, ou pourquoi ! ), j’ai juste encore plus connecté avec elle, et évidemment j’ai encore apprécié de voir et revoir les personnages emblématiques du Protectorat de l’ombrelle, voir ce qu’ils deviennent… et comment ils peuvent encore nous surprendre.
Avec seulement quelques livres à son actif, Gail Carriger arrive à nous faire vivre son histoire au point que l’on partage autant avec elle que lorsque l’on suit une série TV sur de nombreuses saisons… C’est addictif. En positif, évidemment ! … N’attendez plus et filez découvrir ce titre !
Et vous, vous aimez ce genre de livre ?
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