Après la fantastique série livresque “Le protectorat de l’ombrelle”, Gail Carriger nous fait découvrir son préquel steampunk qui mêle tout autant la féminité à l’art des complots : “Le pensionnat de Mlle Géraldine” est une école pour jeunes filles… une école qui les forme à devenir des espionnes de haut vol !
Le premier tome s’appelle “Etiquette et Espionnage” et est édité par Orbit qui le vend, en français, au prix de 16,90 euros. Personnellement, je l’ai dévoré en anglais… Laissez-moi vous en parler !
Quatrième de couverture :
C’est une chose que d’apprendre à faire une révérence comme il faut.
C’en est une autre que d’apprendre à la fire en lançant un couteau
Angleterre, début du XIXe siècle. Sophronia, 14 ans, est un défi permanent pour sa pauvre mère : elle préfère démonter les horloges et grimper aux arbres qu’apprendre les bonnes manières ! Mme Temminnick désespère que sa fille devienne jamais une parfaite lady, aussi inscrit-elle Sophronia au Pensionnat de Mlle Géraldine pour le perfectionnement des jeunes dames de qualité.
Mais Sophronia comprend très vite que cette école n’est peut-être pas exactement ce que sa mère avait en tête. Certes, les jeunes filles y apprennent l’art de la danse, celui de se vêtir et l’étiquette ; mais elles apprennent aussi à donner la mort, l’art de la diversion, et l’espionnage – le tout de la manière la plus civilisée possible, bien sûr.
Cette première année au pensionnat s’annonce tout simplement passionnante.
Mon avis :
J’ai voulu découvrir cette nouvelle saga en découvrant la couverture de ce tome, et le nom de son auteure. J’avais adoré “Le protectorat de l’ombrelle” et je ne me doutais pas un seul instant que cette saga était un préquel à son histoire. Ce n’est qu’en découvrant le personnage de Mme Lefoux, en entendant parler de valves, en rencontrant Lady Kingair… que j’ai fait le rapprochement. J’ai adoré cette petite surprise et le fait que cela m’a donné envie de trouver les liens avec la série précédente en lisant ce livre-là !
J’en profite pour vous dire dès à présent qu’il y a une grande différence entre ces deux sagas : cette dernière est plus jeunesse, l’héroine n’a que 14 ans et donc il n’y a pas de mentions au sexe comme dans “Le protectorat de l’ombrelle“. Je vous rassure néanmoins : ce n’est pas parce que l’héroïne est jeune que l’histoire est simple… bien au contraire !
En effet, si Etiquette et espionnage est un tome qui pose les bases de la saga, cela ne veut pas dire que l’on s’ennuie en le lisant ! Dès le début, on y rencontre Sophronia et on voit qu’elle est très curieuse, et qu’elle pourrait donc faire une espionne convenable. Justement, elle se voit envoyée dans ce pensionnat pour jeunes filles dont elle ne connait rien et les mystères commencent à se multiplier. Comme souvent dans les romans de Gail Carriger, on est un peu perdus par moments, on aimerait bien découvrir le fin mot de l’histoire avant l’héroïne et… ce n’est pas vraiment le cas. Les pièces du puzzle sont presque toutes données, mais les assembler dans le bon ordre demande des capacités supplémentaires, qui manquent aussi à Sophronia, du moins au début ! J’adore quand on ne devine pas du tout comment cela va se finir !
J’aime beaucoup le personnage de Sophronia, ainsi que les amies qu’elle se fait chez Mlle Géraldine. Je trouve qu’il y en a pour tous les goûts de jeunes filles, on peut facilement trouver un modèle parmi cette brochette de personnalités.
Au final, j’ai passé un super moment de lecture dans ce monde victorien parallèle, où les loups-garous et autres vampires vivent au vu et au su de tout le monde. Je vous conseille donc cette lecture.
Et vous, vous aimeriez entrer dans un pensionnat tout aussi… malin ?
Cliquez pour retrouver ce livre en vente : Etiquette & espionnage (Le Pensionnat de Mlle Géraldine*)
Une réflexion sur « Livre de l’imaginaire # 54 : Etiquette et espionnage – Gail Carriger »