Aujourd’hui, je vous propose de découvrir un livre classique qui ne paie pas de mine, mais qui est vraiment super bien écrit ! Il s’agit de “La renarde” de Mary Webb, édité chez L’Archipoche au prix de 7,50 euros.
Quatrième de couverture :
Hazel Woodus, jeune fille farouche et indépendante, vit avec son père dans la campagne anglaise. Elle aime y vagabonder librement, en compagnie de sa renarde apprivoisée. Mais les bois, comme les terres environnantes, appartiennent à Jack Reddin, le hobereau local, chasseur invétéré.
Leurs chemins se croiseront donc, sans doute pour le pire. À moins que le révérend Marston, qui souhaite épouser Hazel, ne réussisse à l’éloigner… Mais l’appel de la forêt n’est-il pas le plus puissant ?
Mon avis :
J’avoue, ce n’est pas à cause de sa couverture que j’ai souhaité découvrir “Le renarde” de Mary Webb (franchement, ce tableau de Jean-Jacques Henner n’est pas très vendeur, bien trop sombre). Non, si j’ai eu envie de lire ce roman, c’est parce que l’on m’a dit qu’on y retrouvait un peu l’univers de Jane Austen, dedans. En effet, l’auteure de ce livre, Mary Webb, bien qu’âgée de plus d’un siècle de Jane Austen, dépeint dans ses romans la campagne anglaise que nous a fait découvrir Jane Austen peu de temps avant elle. Aussi,
ayant quasiment épuisé les rares romans de Jane, je suis passée à Mary !
Je n’attendais rien de ce roman, je ne lui demandais que de me transporter au XIXème siècle, en plein coeur de l’Angleterre. C’est peut-être pour cela que j’ai été subguguée dès les premières phrases par l’écriture de Mary Webb (roman lu en français donc disons plutôt “la traduction française sûrement calquée sur le style de Mary Webb”) : c’est de la poésie pure sous forme de prose. Les descriptions de paysage pourraient durer plusieurs pages que je ne me lasserais pas d’observer des “nuages insouciants”, les “bouleaux argentés”,… Mary Webb réussit ainsi à donner vie à cette campagne anglaise, et il ne m’en a pas fallu plus pour dévorer “La renarde”.
Je vous rassure, il n’y a pas que des descriptions dans ce roman, et justement cette histoire de jeune fille farouche, Hazel Woodus, qui ne se laisse pas facilement mettre la corde au cou, est dans le style de Jane Austen, là aussi, car ce personnage a beaucoup de cran et de “bizarreries” comparés aux critères de l’époque. Ce n’est pas une fille comme toutes les autres, elle est sauvage, réfléchie, indépendante. Et ce fût donc un plaisir de découvrir ses aspects de personnalité ainsi que les aventures qu’elle s’apprête à vivre.
Attention, je vous préviens, ne vous attendez pas à autant d’action que dans un roman steampunk, on est bien ici dans le registre classique de la littérature anglaise ! Mais les pages se tournent toutes seules grâce au talent d’écriture de Mary Webb ainsi qu’à son personnage principal. D’ailleurs, j’y pense, je vous parlais tout à l’heure de Jane Austen, mais ce roman peut aussi être rapproché de ceux des soeurs Brontë tant j’y ai reconnu l’atmosphère sombre de “Jane Eyre” et des “Hauts des Hurlevents“…
Je pense vous en avoir assez dit pour vous donner envie de découvrir “La Renarde” aussi je vous propose d’en rester là car en dire plus serait estomper un peu la magie des mots de Mary Webb.
La note de l’addicte :
Et vous, vous aimez cette couverture ? Et les descriptions poétiques ?
Cliquez pour retrouver ce livre en vente : La renarde
De la même auteure, je te conseille Sarn
Si tu ne connais pas déjà ^^
J’avais mis ce livre dans ma liste à lire après en avoir lu ta critique, mes parents me l’ont offert à Noël, je m’y suis mise il y a une quinzaine de jours et voilà, je l’ai terminé. Merci de m’avoir permis de le découvrir :-), il m’a prise aux tripes…
Plusieurs chose ont fait que je me suis jeté dessus “le titre” et l’univers proche de Jane Austen ! Je n’ai pas tout à fait terminé mais j”aime énormément ce livre ! Je retrouve tout ce que j’aime : la nature, une femme indépendante et un renard (: