Aujourd’hui, nous allons parler d’un livre de Thomas C. Durand, un auteur que je ne connaissais pas avant d’entamer sa saga “Les Enigmes de l’Aube” avec “Premier Souffle”, son premier tome. Sachez que ce livre est en vente au prix de 18 euros. Je vous souhaite une bonne lecture par avance.
Quatrième de couverture:
« — Bonjour, c’est pour apprendre la magie. L’homme filiforme se pencha par dessus le comptoir pour regarder la petite fille. Son air pincé la fit sourire. Le monsieur fronça les sourcils et Anyelle en fut encore plus enjouée. Elle n’était pas là pour rire, évidemment, alors elle retrouva son sérieux, sans que cela apaise beaucoup le grand monsieur tout maigre. »
La petite Anyelle découvre qu’elle possède un don. Ce n’est pas une chose inhabituelle dans les Troyaumes, à ceci près que le don d’Anyelle, qui lui permet de renforcer la magie des autres, est de nature à causer des troubles et à attiser certaines convoitises. Pour sa propre sécurité, elle doit absolument apprendre à le maîtriser, et donc étudier la magie. Seulement voilà : les écoles ne sont ouvertes qu’aux garçons. Commence un périple où Anyelle devra faire ses preuves et trouver sa voie. La tâche n’est pas mince pour une enfant dont le désir d’étudier ne semble résulter que d’une franche envie de faire ce qui lui est interdit.
Mon avis:
C’est une seule petite phrase qui m’a donné envie de découvrir ce livre: “C’est un roman de fantasy humoristique dans le genre de Barry Trotter.”. Etant donné que j’aime la fantasy mais de préférence à petites doses ou dans un univers “facile” à s’accaparer (rien que l’idée de lire Le Seigneur des anneaux me donne mal à la tête), j’ai vite sauté le pas pour découvrir “Premier Souffle”, le premier tome de la saga “Les Enigmes de l’Aube”. Et j’ai bien sacrément fait!
Déjà, la couverture de ce livre est parfaite, elle reflète bien sa double étiquette et attire l’oeil. Malgré des dessins manquants un peu de rondeurs, je m’y suis vite attachée et j’ai aimé pouvoir me replonger dans l’histoire rien qu’en la regardant. Les autres aspects du livre en tant qu’objet sont tout aussi bien réussis: c’est un beau roman broché de plus de 300 pages, assez épais mais pas si lourd que cela, au final. Seul obstacle à ma lecture: quelques fautes de frappe et de mise en page, par-ci par-là, dans le livre.
Mais ces petites imperfections n’ont pas été de taille à rivaliser avec la recette parfaite de ce roman! Dans les premiers chapitres, il n’était pas rare de me voir sourire durant ma lecture tant j’étais sous le charme de l’humour distillé ça-et-là dans l’histoire ou pas un rédacteur virtuel qui nous met des bas de page bien dosées en ironie “familiale”. Puis, peu à peu, le côté fantasy prend le dessus et, entre-temps, vu que l’on s’est attaché à l’histoire et à ses personnages (j’adore Anyelle!!!), on ne peut tout simplement pas lâcher ce livre!
L’histoire tient la route et nous façonne ici un univers très sympathique, même si l’intrigue est, disons, inexistante aux premiers abords. Pour un roman de fantasy, cela peut être décourageant, mais j’ai aimé me mettre dans la peau d’Anyelle et découvrir l’école de magie ainsi que ces professeurs et ses camarades de classe. Cela m’a rappelé Harry Potter et Poudlard, ce qui présageait bien de la suite! Le rythme du roman est bien mené, malgré le manque d’intrigue je ne me suis pas ennuyée une minute. Le style de l’auteur, quant à lui, m’a beaucoup plu, notamment dans le cadre de ses passages parodiques, sarcastiques ou d’humour bon enfant glissé dans l’histoire, ce qui permet une lecture bien plus fluide et agréable que certains romans de fantasy qui semblent indigestes aux non-fanas du genre.
En fait, ce qui fait la force de “Premier souffle”, c’est le fait que c’est un roman modeste où l’auteur cherche juste à bien nous raconter son histoire. Cela donne à ce livre un côté très frais qui, ajouté à sa face parodique, est juste un bonheur pour la lectrice et l’étudiante crevée que je suis (la preuve: j’avais beau me lever à pas d’heure et travailler à fond toute la journée, je ne rechignais pas à attendre 20-30 minutes de plus que mon bus arrive, tant que j’avais Anyelle et son univers à portée de main!)!
Franchement, je ne sais pas si ce roman plaira aux amateurs purs et durs de fantasy, mais ils ne perdront certainement pas leur temps à tenter l’aventure qui aura au moins l’avantage de les détendre “vraiment”! Pour les autres, n’hésitez pas!
En six mots: un roman à ne pas manquer!
La note de l’addicte:
Et vous, vous aimez les romans qui mêlent l’humour à leur histoire?
Cliquez pour retrouver ce livre en vente: Premier souffle : Les énigmes de l’Aube, tome 1
Ce livre a été lu avec plaisir, mais aussi dans le cadre du Challenge Magie et Sorcellerie Littéraire (ICI et LA).