On continue avec la thématique bleu blanc rouge avec, cette fois, un livre aux tonalités bleues… qui n’a rien à voir avec quelque compétition sportive que ce soit ! Il s’agit de la romance historique Chroniques de Meryton de Elizabeth Aston, une paralittérature austenienne originale… (8 euros chez Milady romance)
Quatrième de couverture :
Loin des yeux, près du cœur.
Dans Orgueil & Préjugés, Maria Lucas, la petite sœur de Charlotte Lucas, est souvent présentée comme une jeune fille timide et écervelée. Pourtant, derrière ce portrait se cache une femme romantique et volontaire…
Alors qu’elle est en voyage à Londres, elle rencontre Henry Fletcher, un capitaine de la Royal Navy, et en tombe amoureuse. Ils se fiancent secrètement avant que le jeune homme ne parte en mer. De retour à Meryton, elle entretient avec lui une correspondance enflammée tout en lui décrivant sa vie dans le Hertfordshire où s’installe un certain Mr Bingley accompagné de son meilleur ami : Mr Darcy.
Mon avis :
Je vous retrouve pour vous parler, pour (ne pas) changer, d’une romance historique, encore une fois éditée par Milady Romance. Comme le titre de ce roman peut vous l’avoir indiqué, cette romance est inspirée par l’univers de Orgueil et Préjugés de Jane Austen, pour (ne pas) changer : en effet, Meryton étant le petit village près duquel les Bennet vivent. C’est aussi le cas des Lucas, et d’ailleurs, les événements qui vont sceller le destin de Jane et Elizabeth Bennet sont racontés ici par Maria Lucas, la soeur de Charlotte…
Ce qui est intéressant ici, c’est qu’elle nous permet de revivre ses aventures au travers de lettres qu’elle écrit à son fiancé Henry, le fils cadet d’une famille noble qui part chercher fortune dans la Marine. J’ai beaucoup aimé le style épistolaire de ce roman, et le fait que Elizabeth Aston, son auteure, ait choisi de ne pas se laisser enfermer dans ce genre : elle comble les trous avec des extraits du journal intime de Maria, par exemple.
Cependant, force est de constater que j’ai trouvé ce roman un peu en-deçà de mes espérances, comparé aux autres paralittératures austeniennes de Elizabeth Aston. Si j’ai aimé le fait qu’elle y insère dans l’histoire des personnages d’autres romans de Jane Austen, j’ai trouvé que l’histoire de Maria était plate et presque vaine. C’est peut-être dû à un manque de personnalité et de réalisme de la demoiselle : elle ne semble pas réelle, on dirait qu’elle connait à l’avance tout ce qu’il va se passer à Meryton. On la dépeint comme une observatrice, mais elle voit trop bien dans le jeu des gens de la bonne société… sauf quand il s’agit de choses qui la concernent directement (sa propre romance…).
Au final, j’ai passé un bon moment de lecture… mais je ne vous conseillerai pas forcément de lire ce roman-là. A moins que, comme moi, vous ne souhaitez rater aucun livre de para-Austen !
Et vous, aimez-vous les romans épistolaires ?
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