Je vous disais bien que j’avais zappé de vous parler d’un roman de Cathy Cassidy ! Avant L’étoile rebelle, on aurait dû parler de La belle étoile ! C’est maintenant chose faite, dans le mauvais ordre ceci-dit 🙂
Quatrième de couverture
Dizzy avait 4 ans lorsque sa mère est partie vivre à Katmandou, la laissant seule avec son père. Elle ne l’a pas revue depuis, mais chaque année sa mère lui envoie une lettre ou un cadeau pour son anniversaire. Le jour de ses 12 ans, Dizzy attend donc le courrier avec impatience et reçoit… la visite d’une drôle de femme hippie : sa mère. La jeune fille est bouleversée, d’autant que sa mère lui propose de partir avec elle, faire la tournée des petits festivals de musique. Son père s’y oppose. Mais Dizzy grimpe tout de même avec quelques affaires dans le camion bariolé de sa mère, direction l’aventure au grand air…
Mon avis
Erreur observée, erreur avouée, erreur réparée, erreur pardonnée ! Bin oui, j’avais zappé de vous parler de La Belle Étoile de Cathy Cassidy, lu début 2018 tout de même, et je l’avais constaté en écrivant ma chronique de sa “presque suite” : L’Étoile Rebelle. Maintenant je viens donc rattraper cet énorme retard en vous parlant de La Belle Étoile. Vaut mieux tard que jamais…
C’est donc l’histoire de Dizzy, une fille qui a peu connu sa mère et, justement, celle-ci réapparait du jour au lendemain dans sa vie, lui proposant de partir à l’aventure. Evidemment, Dizzy étant en manque de modèle maternel, elle ne se le fait pas dire dix fois, et la voici partie partager la vie bohème de sa mère. Sauf que le lecteur attentif aura tout de suite compris que quelque chose cloche, que cette escapade n’est pas vraiment de bon augure…
Dizzy est une jeune adolescente, mais j’avoue que je m’attendais à plus de jugeote de sa part. Elle aurait du sentir le vent tourner, elle aurait dû prêter attention à son entourage et ne pas céder si facilement aux sirènes de la facilité. En effet, en lisant ce livre, j’ai eu la violente envie de lui crier dessus, comme lorsque je crie à ma TV quand les personnages d’un film d’horreur décident de se séparer pour visiter, seuls, la maison hantée… J’imagine (j’espère ? ) que cela sera aussi le cas pour les lecteurs de La Belle Étoile un peu plus jeunes que moi (bref, les vrais cibles de ce roman jeunesse).
Mis à part cela, j’ai passé un bon moment avec Dizzy et ses amis. J’ai aimé le “réalisme” de la vie de bohème qu’elle vit ici, cela change et c’est sympathique. J’aurais presque eu envie de passer quelques jours là-bas…
Les rebondissements sont plutôt prévisibles, sauf le dernier qui m’a surprise par son ampleur, mais on passe un bon moment de lecture, donc je vous recommande La Belle Étoile, si tant est que vous supportez d’avoir envie de crier sur l’héroïne : “non, pas vers là, le tueur t’attend la ! “. (Je vous rassure, ce roman n’a rien d’horrifique, c’est juste une façon de présenter les choses.)
La note de l’addicte :
Et vous, vous criez parfois à notre télévision ? ^^