Depuis 2013, je vous parle (sans trop rougir) des aventures de mes fesses, qui ont le plaisir de découvrir les termes médicaux “kyste pilonidal”, “sinus pilonidal” ou même “abcès sacro-coccygien”.
Bon, au début, j’avais un peu honte de parler de ce sujet, mais je me suis vite aperçue qu’il concernait beaucoup de personnes. Mais vraiment beaucoup en fait, la majorité ne savant pas forcément ce qu’il se passe dans leur corps. Vous êtes d’ailleurs très nombreux à avoir découvert mon blog en tapant sur Google : “petit trou fesses”, “(petit) trou en haut de la raie (des fesses)”, “(petit) trou raie des fesses”, “j’ai des petits trous entre les fesses”, “‘j’ai un trou dans mes fesses”, “petit trou au dessus de la raie”, “trou dans la raie des fesses”, “trou haut fesses”, “boule raie des fesses”, “boule aux fesses”, “douleur raie des fesses”, “mal entre les fesses”, “mal haut raie” … *
Il n’y a pas un jour sans que je ne reçoive des visites sur mes pages “santé” en lien avec l’affaire, suite à ces recherches Google (qui comprennent aussi “kyste sacro coccygien” et compagnie). Et je le comprends, vraiment, car j’ai fait la même recherche quand j’ai découvert mon fistule (le fameux petit trou), et j’imagine que j’aurais été tout aussi perplexe, gênée et stressée si j’avais eu un abcès sous forme de boule (qui entraîne la fameuse douleur à la raie).
J’avoue, je suis ravie que vous ayez trouvé mon blog, car je vais pouvoir vous informer sur tout cela, et vous donner les pistes pour traiter ces fameux kystes pilonidaux. Ce blog est d’ailleurs fait pour ça, à la base : informer, partager et aider mon prochain. J’aurais aimé que l’on ne parle que de beauté et de lifestyle, mais voilà, la vie en a décidé autrement, pour vous comme pour moi.
Je vous propose donc ci-dessous de découvrir mes déboires de santé anale (sic) dans mes précédents articles, pour plus de facilité. Promis, je n’ai pas publié de photos qui peuvent vous choquer.
- Moi et mes fesses, partie 1 : découverte et RDV chez le généraliste
- Moi et mes fesses, partie 2 : RDV chez la chirurgienne
- Moi et mes fesses, partie 3 : ma première opération
- Moi et mes fesses, partie 4 : ma nuit à l’hôpital
- Moi et mes fesses, partie 5 : mes premiers jours de cicatrisation
- Moi et mes fesses, partie 6 : une petite intervention sous anesthésie locale…
- Moi et mes fesses, partie 7 : comment vivre la cicatrisation à domicile ?
- Moi et mes fesses, partie 8 : la fin !
- (oops, ce n’était pas fini ! )
- Moi et mes fesses, partie 9 : toujours pas cicatrisée intégralement…
- Moi et mes fesses, partie 10 : besoin d’une nouvelle opération 🙁
- Moi et mes fesses, partie 11 : ma deuxième opération (en ambulatoire)
- Moi et mes fesses, partie 12 : comment faire caca quand tu as un pansement là ?
- Moi et mes fesses, partie 13 : un léger retard de cicatrisation…
- Moi et mes fesses, partie 14 : essayer d’aider à la cicatrisation…
- Moi et mes fesses, partie 15 : besoin d’une nouvelle opération, encore 🙁
- Moi et mes fesses, partie 16 : ma troisième opération – 6 jours à l’hôpital
- Moi et mes fesses, partie 17 : cicatriser à la maison
- Moi et mes fesses, partie 18 : comment stimuler la cicatrisation
- Moi et mes fesses, partie 19 : la fin ?! (cet article date de 2019 et est toujours à jour en décembre 2022 ! )
*J’ai même reçu la visite de quelqu’un qui demandait : ” pourquoi aller voir un gastro lorsqu’on a un kyste pilonidal”. Réponse : c’est souvent le seul type de chirurgien d’hôpitaux publics qui veut bien traiter ces soucis. Perso, moi, j’ai eu droit à deux chirurgiens plastiques, mais j’ai aussi vu un chirurgien gastro-intestinal 🙁
Et j’en profite pour répondre à la personne qui a écrit “mauvaise hygiène kyste des fesses” : non, cela n’a rien à voir avec l’hygiène. Juste avec la génétique et l’environnement (la génétique qui a sûrement doté vos fesses de poils, et votre mode de vie qui est sûrement “assis devant un bureau”, l’un et l’autre entraînant apparemment l’une des causes premières du kyste pilonidal : le poil incarné…).