Après “ Tribulations d’une fan de Jane Austen“, je vous propose de découvrir “Confessions…” du même auteur, Laurie Viera Rigler. Edité chez Milady Romance, j’ai lu ce roman en version numérique avant de le recevoir en papier pour ma collection personnelle de romans liés à Jane Austen. Il est en vente 7,90 euros pour plus de 400 pages, c’est abordable !
Quatrième de couverture :
Je n’aurais jamais dû noyer mon chagrin dans une énième relecture d’Orgueil et Préjugés et dans l’alcool, car aujourd’hui, me voilà propulsée à l’époque de la Régence anglaise dans le corps d’une autre femme ! Même si la mode Empire et les moeurs ne cessent de me surprendre, je m’aperçois que cette vie offre, malgré tout, son lot de charmes. Surtout lorsque je rencontre l’élégant et séduisant Charles Edgeworth. Mais est-il un Darcy ou un Wickham ? S’il se révèle être un Darcy, je pourrais bien ne plus jamais éprouver l’envie de rentrer chez moi, après tout…
Mon avis :
Respire. Inspire, expire… Je ne devrais peut-être pas vous dire (encore) ça, mais j’ai (encore) perdu ma chronique en cours d’écriture pendant que j’étais en train de vous conter les milles et une merveilles de “Confessions d’une fan de Jane Austen”. Je m’en veux, même si ce n’est pas ma faute si j’ai cliqué sur “précédent” au lieu de “nouvel onglet”. Les boules, j’y venais de passer 45 minutes, j’étais satisfaite de mon “travail” et, voilà, je dois tout recommencer. Je vous rassure, Lire Ou Mourir [NDLR : où j’ai d’abord publié cet article] ne s’est pas transformé en journal intime depuis votre précédente visite, je vous raconte tout ça pour deux raisons : la première, pour m’excuser par avance de ne pas être aussi prolixe et douée de mes mots que je l’espérais (va te rappeler exactement des mots parfaits que tu avais choisis pour illustrer ton message ! ) et la seconde parce que j’ai pour habitude de laisser parler mon instinct / mon coeur / ma spontanéité quand je chronique un livre, je me laisse porter par mes mots (ce qui explique peut-être ma mauvaise mémoire du point 1).
Bref, assez bavassé, où en étions-nous ? Ah, oui, mon avis sur “Confessions d’une fan de Jane Austen” de Laurie Viera Rigler ! Je n’ai pas trop réfléchi avant de décider qu’il me fallait lire ce livre, vu son titre faisant référence à ma seconde auteure préférée. Quand j’ai appris que cela parlait de Courtney, une jeune femme de notre époque qui se réveille dans le corps d’une trentenaire victorienne (et célibataire), j’ai été encore plus ravie de pouvoir découvrir cette nouveauté Milady Romance : cela me rappelle la série TV “Orgueil et quiproquos” qui est à mourir de rire !
Mourir de rire, c’est presque ce qu’il m’est arrivé en lisant ce roman. En effet, même si c’est une romance assez plate (premier défaut, mais vite oublié vu ce qui suit), j’ai vraiment adoré redécouvrir la vraie vie victorienne à travers les yeux de Courtney. J’ai eu l’impression d’être elle tant elle réagissait aux “nouveautés” de son environnement : l’odeur du pot de chambre, le phrasé différent, le manque d’hygiène, le plaisir simple de lire un livre à la bougie, la médecine de l’époque à base de saignées et de sangsues, les repas gargantuesques, l’inconfort des voyages en chaises à porteur… Des petits détails tout simple qui font la différence entre un bon livre et un livre génialissime tant on ne verse pas dans le fantasme mais dans une pseudo-réalité de la vie de l’époque.
Je vous le disais, j’ai failli mourir de rire, littéralement (ou pas). Pour ces petites choses et ce qui se passe dans la tête de Courtney quand cela se passe, mais aussi pour ses nombreuses prises de tête avec elle-même quand elle réalise que, non, elle est pas dans un rêve. Je riais tant que j’ai partagé tout cela en direct sur mon fil Twitter, c’est pour dire !
Je vous le disais, pour moi, le côté romance de ce livre est un peu exagéré, dans tous les sens du terme : trop “facile” (je l’ai vu, je l’ai aimé, je me marie avec lui), vraiment peu puissant face à sa face humoristique. C’est plus un hymne à Jane Austen tant son héroïne voue un culte à cette auteure que j’adore, allant jusqu’à la citer mot pour mot par moment (très plaisant pour la fan que je suis). En plus, celle-ci fait une apparition non-clichée au milieu du roman, à Bath : un délice ! Un petit mot pour signaler que la découverte de cette ville chère à Jane Austen est vraiment très bien introduite et qu’elle constitue un plus non négligeable à cette lecture. OK, connaissant la ville et son histoire, j’ai trouvé quelques petites erreurs, mais, franchement, ce fut un plaisir pour moi que de m’imaginer me promener à nouveau dans cette ville que je chéris. Cela complète l’expérience Jane Austen, en quelque sorte. Tout comme c’est presque un rêve pour tout Janéite qui se respecte de vivre à l’époque de son idole, tant et si bien qu’on en oublie combien cele-ci était imparfaite, rien qu’à voir la place de la femme dedans…
Ma chronique est clairement pas à la hauteur de ce livre et ma première ébauche, je m’en excuse. J’espère que vous aurez néanmoins eu du plaisir à lire et qu’elle vous donnera envie de découvrir ce roman. A noter deux petites choses : je l’ai lu, et chroniqué, après “Tribulations d’une fan de Jane Austen” du même auteur, livre que l’on est censé lire après celui-ci. Cela ne m’a perturbé en aucun point, et je dirais presque que c’est un mal pour un bien car je n’ai pas du tout aimé la fin type “journal intime” de “Confessions”, une sorte d’épilogue pas agréable du tout vu le contenu de ce qui précède. Cet épilogue est en plus en totale contradiction avec ce qu’il se passe dans “Tribulations”, à croire que l’auteure, et son personnage, sont tombés sur la tête.
Néanmoins, je tiens à insister sur le fait que ces deux livres sont des must-read à toutes les accros à Jane Austen, et qu’il suffit alors de les lire dans l’ordre qui nous plait, en évitant
l’épilgue de “Confessions” donc !
La note de l’addicte :
Et vous, vous aimeriez vous retrouver propulsé(e)s à l’époque de Jane Austen, sans portable, eau courante… ?
Cliquez pour retrouver ce roman en vente : Confessions d’une fan de Jane Austen
L’ epoque de Jane Austen c’est la periode Régénce pas Victorienne.