Retournons du côté de Netflix qui, non content de produire leurs propres téléfilms de Noël et séries TV de Noël, produit aussi des dessins animés de Noël, comme Le Noël d’Angela. Voici mon avis sur les deux volets de cette saga.
Le Noël d’Angela, le premier film, c’est un court film d’animation de 30 minutes de 2018. Une production irlandaise et canadienne de Damien O’Connor (qui co-écrit aussi le scénario, avec Will Collins). C’est l’histoire d’une petite fille, Angela, vit en Irlande en 1910. Sa famille n’est pas très aisée, mais elle a le cœur sur la main. Angela, après avoir assisté à une messe de Noël, a le cœur brisé de savoir le petit Jésus seul et si peu couvert dans l’église, au niveau de la crèche. Elle décide de le prendre sous son aile.
Niveau dessins animés, mis à part les Disney, je ne suis plus très à jour. Je suis devenue assez difficile quant aux dessins en eux-même ces dernières années, et j’ai été surprise d’avoir envie de voir ce court métrage après avoir vu cette affiche. Ses dessins me parlaient, en quelque sorte. Et vous le savez, Noël et moi, c’est une longue histoire…
Je me suis donc lancée dans le visionnage de Le Noël d’Angela, malgré le fait que ce soit un dessin animé “historique” (je n’aime pas trop ce qui se passe dans le passé, et je préfère Noël comme on le fête maintenant : avec tout plein de couleurs et de paillettes). Et j’ai adoré. Moi qui ne suis pas religieuse pour un sou, j’ai aimé les rebondissements liés à la disparition de ce petit Jésus. Moi qui n’aime pas les enfants (et encore moins les jeunes), j’ai apprécié le personnage d’Angela. Les 30 minutes se sont vite finies, j’en ai redemandé et je ne peux que vous conseiller ce petit dessin animé sans prétention.
Je vous disais… j’en redemandais après avoir visionné ce court métrage. Alors je ne me suis pas fait prier pour découvrir Le Noël rêvé d’Angela, sa suite ! Dans ce court métrage de 45 minutes, cette fois-ci écrit et réalisé entièrement par Damien O’Connor (production irlandaise et américaine de 2020), Angela s’apprête à fêter Noël mais son cœur n’y est pas : son père, pour arriver à joindre les deux bouts, est parti travailler en Australie et elle souhaite plus que tout le retrouver pour qu’ils fêtent les fêtes ensemble. Elle va donc essayer d’aller le chercher. Oui, elle, la petite fille, à l’autre bout du monde !
Ce fût un plaisir de retrouver ici Angela et ses idées un peu farfelues. C’est “marrant”, les situations sont un peu drôles mais elles sont surtout charmantes – comme dans le premier film. On craque pour Angela, on la comprend et notre cœur a aussi un peu mal à l’idée qu’elle soit si loin de son père. J’avoue, j’ai préféré ce court métrage au précédent, sûrement parce qu’il y avait moins de “Jésus” et plus de “cœur” dans Le Noël rêvé d’Angela. J’ai versé quelques larmes, c’est dire ! Les dessins sont toujours aussi jolis, la magie de Noël est toujours aussi “pas aussi visible que dans les histoires qui se passent dans les années 2000”. Un bijou que je vous recommande aussi !
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3 réflexions sur « Films # 193 et 194 : Le Noël d’Angela (1 et 2) »