Et c’est parti pour une autre chronique littéraire ! Cette fois-ci, on va parler d’un roman jeunesse et, avant de vous lancer dans la lecture de ma chronique, réfléchissez à ce que vous pensez de la couverture et du titre. C’est fait ? Maintenant vous pouvez lire mon avis sur J’ai avalé un arc-en-ciel de Erwan Ji.
Quatrième de couverture :
Je m’appelle Capucine, mais on m’appelle Puce. J’ai dix-sept ans, la peau mate et un accent de Montpellier. Enfin, l’accent, c’est quand je parle français. Je vis aux États-Unis depuis que j’ai trois ans. Cette année, il m’est arrivé un truc phénoménal. Retournement de vie, frisson géant, secousse cosmique, vous appelez ça comme vous voulez, mais la vérité… c’est que j’ai avalé un arc-en-ciel.
Mon avis :
C’est l’histoire d’un livre dont le titre m’intriguait (quel goût cela doit avoir, un arc-en-ciel ? celui de la pluie et du soleil tout à la fois ? )… mais dont la couverture ne me plaisait pas trop (trop enfantine, trop facile, trop bâclée). Mais c’est aussi l’histoire d’un livre qui a attiré tous les regards pendant ma lecture, lors de ma dernière hospitalisation. A chaque fois que je le laissais sur ma table de chevet, les gens commentaient sa couverture, me demandaient de quoi cela parlait et avaient envie de tenter l’aventure, même si c’est clairement un livre jeunesse et qu’ils n’étaient pas amateurs du genre…
Et, justement, cela parle de quoi, J’ai avalé un arc-en-ciel ? Cela parle d’une jeune fille qui habite aux Etats-Unis et partage avec nous son quotidien. Sa vie, ses amis, sa famille, son lycée… et ses amours. Mais pas forcément dans cet ordre. Et pas forcément comme vous l’imaginez.
J’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir Capucine et son univers, mais ce roman ne m’a pas laissé plus de souvenirs que cela. Il faut dire, il ne se passe rien d’extraordinaire dans ce livre, il raconte simplement une vie plutôt simple… mais c’est fait avec beaucoup de délicatesse et de pudeur, c’est vraiment touchant. Ce roman m’a fait sourire, j’ai aimé qu’il ne tombe pas dans certains travers de la littérature jeunesse… mais j’ai aussi levé les yeux au ciel plusieurs fois, non pas pour y voir des arcs-en-ciel, mais parce que quelques clichés s’affichent, cà-et-là. Il me semble avoir lu deux – trois critiques quand au fait que c’est un homme qui nous raconte l’histoire de Capucine, mais je vous avoue que je n’ai pas décelé de réels problèmes à ce niveau-là. Au contraire, j’ai trouvé cela plutôt intéressant et surtout parfait pour casser certains stéréotypes qui ont la vie dure…
Au final, je vous recommande le premier roman de Erwan Ji, surtout si vous êtes de plutôt jeunes lecteurs.
Alors, maintenant, dites-moi tout ce que vous pensez de la couverture et du titre ! Et si vous pensez qu’une adolescente décrite par un auteur masculin a moins de poids que si l’auteur était une femme !
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Une réflexion sur « Livre jeunesse # 98 : J’ai avalé un arc-en-ciel – Erwan Ji »