Pour commencer, je vous souhaite une excellente année 2017. J’espère que ce nouveau cru de nos vies dépassera nos espérances et nos attentes. Que votre santé sera au top, que votre réussite professionnelle sera au rendez-vous, que vous tisserez encore et toujours des liens forts avec vos proches (famille, amis, animaux de compagnie…), que vous profiterez de chaque instant et que votre philosophie de vie sera de voir le verre plutôt à moitié rempli qu’à moitié vide.
Je vous souhaite le meilleur, vraiment, mais je me dois d’être honnête avec vous : j’entre dans l’année 2017 à reculons. Non pas que j’ai adoré 2016, j’ai plutôt peur de ce que l’avenir me réserve cette année, à titre personnel (et je ne parle même pas au niveau inter-national).
Je vous ai en effet caché quelque chose ces derniers mois (j’attendais de l’annoncer à mes proches de vive voix), quelque chose que je me dois de faire en 2017 et qui ne me plait pas. Qui a tendance à me démotiver et à me déprimer. Je savais qu’il était temps de vous l’annoncer à vous aussi, mais je repoussais sans arrêt l’échéance, ces derniers jours, parce que l’écrire, c’est le rendre encore plus “vrai”. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai laissé le blog en jachère ces derniers jours, la raison pour laquelle je ne me suis pas connectée ici pour cliquer sur le bouton “publier” de mes nombreux articles de Noël déjà prêts (tant pis, ils attendront l’an prochain).
Allez, je me lance. A vrai dire, je ne sais pas pourquoi je peine tant à partager cette nouvelle avec vous, car cela ne va pas bouleverser vos vies. Cela chamboule juste la mienne…
Allez, cette fois-ci, je vous dis tout.
Vous savez sans doute que j’ai commencé ma thèse de biosciences en Angleterre en septembre 2013 et que j’étais censée rester là-bas jusqu’en septembre 2016. Du fait de mes soucis médicaux, qui m’ont obligé à appuyer sur le bouton “pause” de mes études, ma nouvelle date de fin a été calée pour février 2017 : j’attendais cette date-là avec impatience. Pour enfin finir mes études, pour ne plus avoir à gérer mon chef et ses sautes d’humeur, et pour quitter la ville d’Exeter où je commence à étouffer (elle est trop petite pour moi). Je comptais les mois me séparant de mon titre de “docteur” et de la promesse d’un avenir meilleur, de préférence aux Etats-Unis.
Sauf que, du fait des aléas de la recherche scientifique et de lenteurs administratives sans nom, fin février 2017, je n’aurais pas fini mes études. On estime qu’il me faudra continuer à travailler au laboratoire pendant 3-4 mois supplémentaires pour récolter les données nécessaires à l’écriture de ma thèse, et donc à l’obtention de mon doctorat. Inutile de dire que l’idée de passer 3-4 mois de plus à Exeter ne m’enchante guère à la base, mais il y a pire encore : je vais devoir travailler bénévolement. Sans toucher le moindre centime. Alors que je n’ai quasiment plus d’économies, ici ou là-bas (la faute à mon mode de vie de shopping-addicte, certes, mais aussi à mes soucis médiaux qui chiffrent et au fait que la bourse anglaise que je touche depuis trois ans couvre à peine mon loyer + ma nourriture + mes menus frais).
Rajoutez à cela le fait que je doive me refaire opérer (je vous en ai parlé ici plus en détails), et vous vous doutez que l’année 2017 a pour moi comme un goût amer en bouche, avant même que son premier jour ne soit terminé.
Pour récapituler, voici ce que cela va donner – c’est la version optimiste où tout se passe bien (et c’est pas gagné, vu mon historique médical…) :
– janvier et février : boulot à fond en Angleterre + économiser un max.
– mars, avril et mai (et peut-être plus si jamais je ne me remets pas complètement) : retour en France en préparation de l’opération + opération + récupération alitée sur le ventre, économiser un max.
– fin mai : demander un prêt bancaire pour pouvoir survivre en Angleterre quelques mois de plus, et s’il est refusé, braquer une banque ou vendre un organe sur le marché noir (quelqu’un d’intéressé pour un rein en parfait état ? ).
– juin (au plus tôt), juillet, août et septembre (et peut-être plus si la vie continue de me la mettre à l’envers) : boulot à fond en Angleterre en essayant de dépenser vraiment le minimum, même niveau logement et alimentation.
– octobre (au plus tôt) et novembre : finir d’écrire ma thèse depuis la France, et la soumettre, toujours sans rentrée d’argent car c’est du travail à temps complet.
– décembre : prendre un job alimentaire pour rembourser mon prêt et attendre impatiemment 2018 pour en finir avec 2017 et pouvoir enfin défendre ma thèse afin d’être enfin docteur en recherche en biologie.
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Bref, vous comprenez que je ne saute pas de joie à l’idée de commencer l’année 2017… Plus que 364 jours à tenir… en essayant de trouver de quoi voir la vie du bon côté, chaque jour.
Je ne pense pas que cela impactera le blog, j’aurais encore plus besoin de cette bulle de futilité pour tenir jusqu’en 2018. Reprise des billets plein de bonne humeur demain 🙂
Je te souhaite beaucoup de courage pour 2017 alors…qui effectivement ne commence guère sous des bons auspices pour toi on dirait 🙁 L’avantage en partant de la couleur noire, c’est qu’on ne peut que l’éclaircir au fur et à mesure 😉 Je suis sûre que l’année se passera bien mieux que ce que tu appréhendes ! Courage miss <3
Hello la belle,
Je te souhaite plein de courage pour 2017 également, cette année ne s’annonce pas facile mais un doctorat, c’est tellement dingue, tu te rends compte du chemin parcouru ? Je suis très admirative personnellement et je te souhaite le meilleur ! Gros bisous <3
Je te souhaite la meilleure année qui soit malgré tous les obstacles qui s’élèvent devant toi
Puisse tout se dérouler au mieux, et comme tu le souhaites .
Depuis le temps que je te suis, je sais que tu es une sacrée battante, et que tu vas réussir à surpasser tout ça . Moi aussi je suis admirative de ton parcours!
La vie te met à l épreuve, et j espère qu elle t offrira aussi de multiples belles surprises qui t’aideront à traverser ces épreuves .
Je me permets de t’envoyer de gros bisous.
Oh Cyrielle, je te souhaite malgré tout une excellente année 2017 ! J’espère de tout coeur qu’après ton opération, les problèmes de santé seront du passé.
Beaucoup de courage pour ces prochains mois, profite à fond (quand même) de tes derniers mois anglais. Malheureusement (et heureusement aussi^^), les situations difficiles sont plus faciles à supporter lorsque l’on connait leur fin !