Nouvelle chronique aujourd’hui, pour le “nouveau” roman de Candace Bushnell : En finir avec Monica. Rien à voir avec celle de Friends, je vous rassure ! Bonne lecture !
Quatrième de couverture :
Presse, télé, couloirs du métro, réseaux sociaux… Impossible d’échapper à Monica, la plus glamour des glamours girls, l’héroïne de romans et de films au succès planétaire. Adulée du public et des éditeurs (money, money, money !), elle donne pourtant des envies de meurtres à sa créatrice, Pandy Wallis, qui aimerait se consacrer à une VRAIE carrière d’écrivain… sans cette ombre qui lui colle à la peau ! Dans le monde impitoyable du showbiz, pas si facile de tuer celle par qui le succès est arrivé…
Mon avis :
J’ai une relation assez spéciale avec Candace Bushnell. Je trouve qu’elle a le chic pour créer des univers, mais pas forcément pour me les présenter sous leurs meilleurs jours. En pratique, je préfère largement les séries et films qu’elle a inspiré que ses romans initiaux, Sex and the City et Lipstick Jungle en tête. Pour autant, je continue de lire ses oeuvres. Comme cela a été le cas avec En finir avec Monica.
Dans son nouveau roman, Candace Bushnell s’essaie peut-être à l’autobiographie cachée. Elle y dépeint Pandy, une écrivaine qui a trouvé le succès avec sa saga Monica… et qui n’en peut plus d’être réduite à ce personnage que tout le monde adore ! J’imagine que Candace se voit en Pandy et que Monica est sa Carrie… J’ai bien aimé cette référence méta à la vraie vie de l’auteure, mais je vous rassure : tous les pépins que doit affronter Pandy ne sont pas arrivés à Candace ! Du moins, je l’espère…
J’ai bien aimé ce roman, mais cela n’a pas été un coup de coeur pour moi. Tout cela à cause d’un choix rythmique : après avoir présenté les protagonistes, Candace Bushnell décide de nous renvoyer en arrière pour nous faire vivre, en direct, leurs rencontres et créations. Si j’ai trouvé cela judicieux pour comprendre Pandy, sa relation avec Monica et sa relation avec l’actrice qui prête ses traits à Monica, j’ai trouvé que cette coupure dans l’action “dans le présent” tombait mal : je voulais en savoir plus sur les effets à ce moment-la, pas forcément sur les causes. Et cela a clairement coupé mon enthousiasme.
J’ai eu, en plus, un peu de mal à comprendre Pandy, je ne me suis d’ailleurs pas attachée à elle. Elle vient de divorcer et agit comme une gamine, dramatisant tout sur son passage. En plus, alors que l’on suit l’histoire de part son point de vue interne… elle nous cache des choses ! Certes, retourner en arrière nous permet ensuite de mieux la comprendre, mais je ne l’ai pas trouvée assez réaliste, j’imagine que Candace Bushnell ne voulait pas trop qu’elle lui ressemble, alors elle a décidé d’aller dans la caricature…
Au final, En finir avec Monica est un bon roman de plage, mais je doute qu’il laisse un souvenir impérissable dans les mémoires des amatrices de chick lit.
Et vous, vous lisez toujours du Candance Bushnell ?
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