Cela fait déjà trois mois que l’on a pas parlé de romans du domaine de l’imaginaire, sur le blog (bon, en vrai, la saga L’école des mauvais méchants est dans ce domaine-là, mais c’est surtout de la littérature jeunesse), alors je vous propose de parler d’un roman d’un de mes auteurs préférés : Bernard Werber ! Le sixième sommeil, cela vous dit quelque chose ?
Quatrième de couverture :
Assoupissement
PHASE 2 Sommeil léger
PHASE 3 Sommeil lent
PHASE 4 Sommeil très profond
PHASE 5 Sommeil paradoxal
PHASE 6 Le sixième sommeil. Celui de tous les possibles.
Mon avis :
Quand j’ai appris que le Bernard Werber cru 2015 ne ferait pas partie de la saga Troisième Humanité, je me suis empressée de l’ajouter à ma wish-list. En effet, comme je vous l’avais confié il y a quelques années, le premier tome de cette saga m’avait fortement déplu et j’attendais donc impatiemment que l’auteur – qui fait partie de mes préférés depuis une dizaine d’années – passe à autre chose. En plus, en ayant jeté (une fois n’est pas coutume) un oeil au résumé, je me doutais que Le sixième sommeil me plairait. Et bien… pas tout à fait.
Si j’ai retrouvé avec plaisir la plume et le style scénaristique de Bernard Werber, j’ai eu du mal à rentrer dans cette lecture. En fait, les 150 premières pages (sur 400) se contentent de poser l’intrigue, très très très lentement. Certes, on apprend à connaître le héros (sans s’y attacher ni même l’apprécier), mais, pour peu que l’on ait lu la quatrième de couverture, on attend impatiemment que les choses bougent un peu. Ce manque d’action concerne quand même un tiers du roman, je vous avoue que cela a un peu plombé ma lecture, même par la suite. De plus, après tant d’années sans lire du BW, j’espérais retrouver des passages encyclopédiques entre les chapitres, ce qui aurait rendu ce premier tiers plus digeste…
Au final, si j’ai aimé les deux tiers finaux du Sixième sommeil, je ne vous conseille cette lecture que si vous avez bien en tête que l’histoire met vraiment des plombes à se mettre en place. Prenez votre temps. J’imagine que si j’avais été avertie de ce “petit soucis”, je n’aurais pas cette mini-déception, cette mini-amertume en bouche. Dommage.
Et vous, il vous arrive de vraiment galérer a entrer dans une nouvelle lecture ?
Une réflexion sur « Livre de l’imaginaire # 58 : Le sixième sommeil – Bernard Werber »